Le maintien des personnes de plus de 60 ans à domicile peut demander un accompagnement, dans les tâches de la vie quotidienne (ménage, jardinage, démarches administratives, courses, vie sociale... ).
Pour les personnes en perte d’autonomie, il est parfois nécessaire d’organiser un accompagnement pour la réalisation des actes essentiels de la vie courante (le lever, la toilette, l’habillage, l’alimentation et les déplacements).
Ces aides permettent dans le même temps de soutenir l’entourage familial lui-même aidant principal. Pour d’autres personnes une présence régulière peut être sollicitée.
Il est important de noter les actes de soins, dont les soins de nursing qui relèvent d’une prescription médicale et doivent être réalisés par des infirmières libérales ou des centres de soins à domicile.
Les activités d’aide aux personnes âgées en perte d’autonomie répondent à des exigences de qualité renforcées. La législation requiert donc des organismes un agrément qualité pour les services d’aide à la personne.
Des avantages financiers pour les personnes qui font appel aux services d’aide aux personnes existent. Certaines aides financières destinées à rémunérer une aide à domicile, dont l’allocation départementale personnalisée d’autonomie (ADPA), peuvent être conditionnées par votre âge, et par l’évaluation que fera votre médecin quant à votre autonomie.
C’est une allocation versée aux personnes dépendantes âgées de plus de 60 ans. Elle a pour objectif de financer des services d’aide à la personne favorisant leur autonomie dans les gestes quotidiens (toilette, déplacements, repas, courses, ménage…).
La perte d ’autonomie est évaluée par un médecin ou une infirmière du Conseil départemental et s’appuie sur le certificat médical transmis par le médecin traitant de la personne et sur la grille AGGIR (autonomie, gérontologie, groupes iso-ressources).
Le plan d’aide est élaboré par un travailleur social et validé en équipe pluridisciplinaire et mis en place après accord de la personne.
De très nombreux hébergements et solutions d’accueil existent sur notre département, elles regroupent :
Dans ces trois types d’hébergements, trois modalités d’accueil sont possibles : l’accueil ou l'hébergement permanent, l’accueil temporaire et l’accueil de jour. Elles répondent à des besoins différents :
L’aide aux personnes âgées désorientées et à leur famille est un axe prioritaire des actions menées par le département.
Les aidants familiaux sont les principaux soutiens des personnes âgées alors que souvent eux-mêmes doivent faire face à leur propre vieillissement. Aussi, ils doivent être soutenus pour continuer à assurer une prise en charge de qualité auprès de leurs parents âgés touchés par la maladie d’Alzheimer sachant que dans cette maladie l’accompagnement est délicat et éprouvant.
Ces rencontres, animées par des professionnels - psychologue, infirmière - et des bénévoles de l’association France Alzheimer Vendée, proposent des réponses à la souffrance qu’éprouvent les familles accompagnant un proche atteint de la maladie d’Alzheimer.
L’équipe pluridisciplinaire d’évaluation du Conseil départemental de la Vendée apporte une attention toute particulière aux plans d’aide financés par l’allocation départementale d’autonomie dans les situations complexes et fragiles. Elle prend en compte les difficultés entraînées par la maladie et son retentissement sur les aidants familiaux.
En renfort au maintien à domicile assuré grâce à l’aide des proches et des professionnels existent d’autres dispositifs : unités d’accueil de jour autonomes, places d’accueil de jour en établissement ou familles d’accueil agréées. Ce sont à la fois des solutions de répit pour les familles et des réponses d’accompagnement adaptées aux personnes.
Ces formes d’accueil proposent aux personnes des activités spécialisées qui vont les aider à maintenir leurs acquis et à prévenir l’évolution de la maladie dans un lieu d’accueil adapté.
Ces accueils à la journée permettent aussi aux aidants de bénéficier de temps pour « souffler », rencontrer d’autres personnes confrontées aux mêmes difficultés et les aider à veiller sur leur propre santé.
Le Département a intégré les nouvelles labellisations (Pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) et unités d’hébergement renforcées (UHR)) prévues dans le dispositif national Alzheimer 2009-2012. La formation des professionnels intervenant au sein des établissements médicalisés est également prise en compte. Des plans de formation au sein de chaque EHPAD sont développés. Des formations sur la « Bientraitance » et l’accompagnement spécifique des personnes désorientées sont régulièrement réalisées.
Association FRANCE ALZHEIMER VENDEE
www.francealzheimer.org/
119 bd des Etats-Unis - B.P. 3
85001 - LA ROCHE SUR YON CEDEX
Téléphone : 02 51 43 71 05
Pour rappel la définition de la maltraitance a été donnée par le Conseil de l’Europe dès 1990 :
« tout acte ou omission commis qui porte atteinte à la vie, à l’intégrité corporelle ou psychique ou qui compromet gravement le développement de sa personnalité et/ou nuit à sa sécurité financière »
La notion de personne vulnérable :
Cette notion de vulnérabilité liée notamment à l’âge est reprise dans le droit.
Ces dispositions légales et déontologiques permettent donc quand la maltraitance est évoquée de signaler ces situations à l’autorité administrative ou judiciaire(Procureur de la République, Préfet, Conseil départemental, ARS).
La résolution de ces situations est souvent complexe, surtout quand la maltraitance a lieu au domicile et au sein des familles. Elle exige une analyse pluridisciplinaire de personnes compétentes et connaissant les situations locales. Un numéro d’appel unique national existe en France et il permet de préserver la confidentialité, l’indépendance, la neutralité et le respect de l’autonomie de la victime, c’est le 39 77.
ALlô MAltraitance en Vendée :
Centre d’Ecoute | Coordonnées | Permanences |
ALMA 85 (Vendée) | BP 343 85009 LA Roche sur Yon cedex Tél : 02 51 24 14 20 Fax : 02 51 24 14 20 E-mail : alma.vendee@wanadoo.fr Site Internet : www.alma-france.org/ | mardi et jeudi 9h30 - 12h30 |
Une majorité de cas peut être résolue et la maltraitance cesser par une prise de conscience, une information, une concertation entre intervenants, un signalement aux autorités responsables ou par la simple mise en évidence qu’il y a maltraitance, c’est pourquoi il est important d’agir.